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jeudi 22 novembre 2012

Arang and the Magistrate (Kdrama)

Il était une fois Lee Jun Ki et Shin Min Ah dans un monde peuplé de mystérieuses forces maléfiques et de fantômes...



Drama coréen, 20 épisodes

Avec Lee Jun Ki (Iljimae, Time Between Wolf and Dog), Shin Min Ah (My Girlfriend is a Gumiho), Yun Woo Jin (Ojakgyo Brothers), Kwon Oh Jung (The Duo), Han Jung Soo (Chuno), Hwan Bo Ra (My Girl)

L'histoire

A la recherche de sa mère disparue, le jeune Kim Eun Oh aidé de son fidèle serviteur Dol Swe rencontre par une nuit d'orage une belle et mystérieuse jeune femme, Arang. Celle-ci n'est autre que le fantôme d'une jeune fille brutalement assassinée, qui erre dans la forêt. Elle découvre rapidement que celui-ci a le don de voir les esprits et le convainc de l'aider à retrouver son meurtrier. En échange, Arang devra se souvenir de sa rencontre avec sa mère, car elle possède un objet appartenant à cette dernière. Aidée par l'Empereur de Jade, elle a trois lunes pour trouver la clé de l'énigme...

Mon avis

J'étais tellement excitée à l'idée de ce nouveau projet de Lee Jun Ki enfin de retour de l'armée et si talentueux dans Time Between Wolf and Dog! Les premiers épisodes ont été très positifs 
avec la présentation d'un univers original où fantômes, poursuivis par des "Grim Reaper", cohabitent avec les humains, qui ne peuvent les voir, tandis que l'Empereur de Jade dispute une partie de go dans le Ciel avec le Seigneur des Enfers.
Un pique-nique au Paradis...
Arang, jouée par Shin Min Ah, est attachante, pleine d'humour, un peu garçon manqué. Elle n'a  peur de rien ou presque et arrive toujours à ses fins. Le pauvre Kim Eun Oh en fera les frais... C'est dommage de la voir encore dans ce type de rôle (elle m'a beaucoup fait pensé au personnage de la Gumiho dans My Girlfriend is a Gumiho), c'est dommage, j'aimerai la voir dans un registre plus contemporain, mais d'un côté, elle apporte une joie de vivre à ce drama qui devient plus sombre, plus triste dans la deuxième partie. Lee Jun Ki incarne un magistrat malgré lui, qui cache une blessure profonde depuis l'enfance et qui a le sens de la justice et un des valeurs humanistes, puisqu'il souhaite voir son esclave comme son égal. J'ai trouvé qu'il y avait une bonne alchimie entre ces deux acteurs






Mais les deux personnes qui m'ont marqué dans ce drama, c'est Dol Swe (Kwon Oh Joong), le fidèle serviteur du magistrat et Bang Wool (Hwang Bo Ra, une révélation!), qui incarne une chamane pas très futé, qui entend les esprits mais qui ne les voit pas. J'ai adoré leur relation pleine de maladresse.


Une façon sexy de manger du Kimchi
Enfin, il y a Choi Joo Wal, un personnage au passé sombre, je l'ai trouvé fade, trop en retrait, trop "je suis torturée, c'est pour ça que je ne dis rien", toujours à marmonner dans sa barbe et le pompon, la mystérieuse gisaeng! Qu'est-ce que j'ai trouvé son jeu forcé, toujours à rouler des yeux (d'ailleurs, je pense qu'elle a dû faire de la chirurgie plastique...) et elle fait vraiment peur...

Sur la construction du récit, les dix premiers épisodes ont été passionnants avec de l'action, de l'humour, du frisson ... mais (mais il y a un "mais"!), je trouve que tout se dévoile trop rapidement, ce qui fait que vers la moitié, je n'avais plus vraiment l'envie de continuer, parce que j'avais l'impression que tout (ou presque) avait été résolu et que ça tournait un peu en rond. Mais le dernier épisode a un peu rattrapé le tout en donnant une fin assez sympathique, bien que peut-être trop rapide.

En résumé, un drama avec une mythologie originale, des acteurs principaux qui remplissent "le contrat", mais il manque cette étincelle qui aurait pu rendre ce drama magique. Je reste un peu sur ma fin...C'est un drama sympathique, mais pas celui de l'année (d'ailleurs il faut absolument que je vous parle de Reply 1997...!). Attention, ne pas regarder certains épisodes un soir de pleine lune.

P.S: A noter comme tout bon sageuk, une belle OST (même si je ne comprends pas trop certains choix musicaux, par exemple MC Sniper...), de beaux costumes et décors.

lundi 5 novembre 2012

Li Chin, Shin Kyung-sook

...ou le destin d'une danseuse de la Cour royale de Corée à Paris, inspiré d'une histoire vraie.


L'histoire


Li Chin est une jeune orpheline, qui est recueillie par une voisine, Mme Sô et entre au palais comme servante au Palais. Un jour, alors qu'elle s'était perdue, elle rencontre la Reine qui, attendrie par cette petite fille, la prend sous son aile. C'est ainsi qu'elle devient danseuse à la Cour et "demoiselle de compagnie" de la reine. Un jour, le premier diplomate français en poste en Corée, Collin de Plancy, arrive à la Cour pour rencontrer le Roi, c'est alors qu'il croise la jeune Li Chin et en tombe éperdument amoureux. Ensemble, ils partiront à Paris où Li Chin découvrira un tout autre monde...

Mon avis


Ce roman se base sur quatre pages tirées de En Corée, d'Hippolyte Frandin contemporain de Collin de Plancy, qui raconte le destin tragique d'une jeune danseuse entre la Corée et la France. Je ne connaissais pas cette histoire et curieuse d'en savoir plus, j'ai mené ma petite enquête sur le net. Malheureusement la plupart des sources sont en coréen, mais j'ai trouvé quelques articles et un documentaire sur Li Chin. Certaines personnes pensent que cette histoire aurait été inventée de tout pièce, car si l'on avait appris qu'un officiel français était marié à une coréenne, cela aurait provoqué un grand scandale. De plus, il n'existe pas de traces dans les registres concernant Li Chin: il est inscrit que Collin de Plancy est célibataire...(voir documentaire de la KBS, en coréen, mais certains passages sont en français si on tend l'oreille).


Histoire vraie ou inventée de toutes pièces? Le mystère demeure... Shin Kyung-sook a réussi à partir de ces quelques éléments à raconter une histoire qui se mêlent aux évènements tragiques de la chute du royaume de Joseon et l'ouverture de la Corée au monde extérieur en donnant vie à des personnages à la psychologie complexe. Li Chin est une figure énigmatique, tiraillée entre son attachement quasi filial à la reine et son envie de liberté.  Mais lorsqu'elle arrive à Paris, elle devient rapidement une curiosité locale et les gens ne cessent de l'observer. Malgré l'apprentissage de la culture occidentale, Li Chin est toujours vue comme une étrangère, presque comme un objet de collection. Est-ce là la liberté dont elle rêvait? Qui est-elle vraiment? Coréenne ou parisienne? Petit à petit, elle sombre dans une mélancolie qui ne la quittera plus jamais...

Ce roman ne tombe jamais dans le pathos, c'est écrit très poétiquement et j'ai dévoré les pages jusqu'à la fin. J'ai appris de nombreuses choses sur les relations entre la Corée et la France, la reine Min et cette période trouble où la Corée est convoitée par la Chine, le Japon et les pays occidentaux. Un livre à conseiller pour les amoureux de la Corée, pour les lecteurs curieux d'en savoir plus sur l'histoire de la Corée assez méconnue (il y a aujourd'hui trop peu de livres sur la Corée en français!) ou encore ceux qui aiment les destins "hors du commun".
"Un livre est un ami qui ne trahit jamais, il faut toujours en avoir un près de soi." p.382

En bonus, voici quelques magnifiques illustrations issues de l'édition coréenne de Kim Dong-sung.





Illustrations: Hanbooks (attention résumé un peu spoiler...), Boseong51
Sources: Jisikworld

vendredi 2 novembre 2012

De l'autre côté de l'écran ou un après-midi à France Télévisions


Voilà enfin cet article que j’essayais de publier depuis plus d'un mois et demi! J'ai eu quelques soucis avec mon ordi, j'ai dû le changer deux fois à cause de ma maladresse et d'un problème technique. Mais bon, tout est rentré dans l'ordre!

Donc, ce dimanche 16 septembre, je suis partie très tôt de chez moi pour aller visiter le siège de France Télévisions à l’occasion des Journées du Patrimoine. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que je me perde dans le quartier (le 15ème) et qu’à mon arrivée, il y ait déjà une file immense alors qu’il n’était que 8h50 (les portes ouvraient à 9h00 ! je m’attendais à faire la queue mais pas autant à cette heure-ci). Je me demande bien à quelle heure sont arrivées les premières personnes…

L'espoir fait vivre!
Là a commencé la plus longue attente de toute ma vie : 6h00 ! Arrivée à 8h50 (j’ai perdu beaucoup de temps à trouver le bâtiment, ce n’était pas très bien indiqué…), je suis passée à 14h45 ! Heureusement, j’avais prévu le pique-nique (je conseille vivement de prendre quelque chose à manger, parce qu’une fois dans la file, impossible de ressortir !), des hôtesses sont venues régulièrement donner des bouteilles d’eau (très bonne idée !) et quelques petites animations ont été organisées (j’ai même gagné un porte-clef!). Finalement, c’est plutôt passé vite, l’ambiance était plutôt sympa, mais ce sont vraiment les derniers mètres qui ont été les plus difficiles (je n’avais qu’une envie, m’asseoir !).

Et nous voilà dans le saint des saints ! Tout d’abord, nous avons eu le droit à une petite explication sur le fonctionnement d’une retransmission télé. La personne qui animait était pleine d’entrain, et l’un d’entre nous a servi de « cobaye ».
Un aperçu du camion de retransmission

Nous arrivons devant l’entrée et là rebelote, il faut encore attendre. Notre groupe est un peu agacé, mais voilà, oh surprise ! Nelson Monfort arrive tout sourire et nous salue, avant de signer quelques autographes. Ce n’est pas la première fois que je le voie, je l’avais déjà vu sur le Tour de France et depuis les JO, il m’agace un peu, c’est pourquoi j’ai passé mon tour.
Ensuite, c’est l’épreuve du contrôle des sacs, puis nous sommes accueillis par une sympathique « iconographe » (elle s’occupe de la gestion des clichées d’après ce que j’ai compris), qui nous a emmené visiter les studios. Tout d’abord celui de « Télématin », puis celui de « Ce soir ou jamais », de « Pièce à conviction » (qui est modulable pour « Des Chiffres et des Lettres ») et enfin celui du « 12/13, 19/20, Soir 3 »

La cultissime émission Télématin
Le plateau du JT du matin



Le fameux écran vert de la météo, c'est toute une gymnastique pour la présenter!
 Ce soir ou jamais, France 3
« 12/13, 19/20, Soir 3 »

Ce qui m’a surpris ce n’est pas la taille du studio mais plutôt les meubles mobiles qui sont un peu abimés (tout semble comme neuf à la télé), tous ces projecteurs juste en haut de nos têtes et ces odeurs de garages (surtout dans celui de « Pièce à conviction »). Tout est très feutré pour éviter le moindre son de l’extérieur et il faut faire attention où mettre les pieds car il y a beaucoup de fils par terre.

Pourvu que le ciel ne nous tombe pas sur la tête!
Mais ce n’est pas tout, nous avons pu visiter les régies images et sons, où des techniciens nous ont expliqué comment ils géraient l’image (incrustation, montage) et le son (maîtriser le son sur un plateau…).
Régie Images

Régie Son

Et voilà c’est fini, dans le hall d’accueil, je croise une autre personnalité de France Télévisions, mais impossible de savoir qui c’était…


Au final, c’était une visite plutôt intéressante, bien que courte, mais le fait d’avoir attendu aussi longtemps et la fatigue ont un peu gâché la partie…. Je pense que participer à une émission serait une expérience plus intéressante, puisqu’on peut voir tout en action.
Bref, je me dis que je suis prête à faire l’Elysée aux prochaines Journées du Patrimoine, puisque j’ai appris qu’à 7h00, il y avait déjà 6h00 d’attente !

Je rends l’antenne, à vous les studios !

lundi 8 octobre 2012

Bridal Mask (Kdrama)



Drama coréen, 28 épisodes

Avec Joo Won (Ojakgyo Brothers, King of Baking), Jin Se Yun (My Daughter the Flower), Park Ki Woong (The Musical, Chuno)

L'histoire

Années 30, le Japon a envahi la Corée et Lee Kang To sert comme jeune officier au sein de la police japonaise,mais est rejeté par la population locale qui le considère comme un traitre. Alors qu'est enterré Lee Gong, un officier haut placé, Mok Dan, fille de Dam Sa Ri, fervent partisan de l'indépendance, lance une pierre contre le cortège. Aussitôt, elle se retrouve pourchassée par Lee Kang To lorsqu'un homme mystèrieux portant un masque, "Gaksital" ou "Bridal Mask" (un masque théâtral de jeune mariée) apparaît. Qui est-il? Que veut-il? La légende commence....

Mon avis
Gaksitaaaal!!!
Un drama qui explore une période sombre de l'histoire coréenne, l'invasion japonaise en Corée, la difficile cohabitation entre les deux peuples et la montée du nationalisme coréen. Trois personnages principaux sont les clefs de cette intrigue. Lee Kang To est un personnage complexe. Officier dans l'armée japonaise, il a perdu son père et vit avec sa mère et son frère simple d'esprit, suite à un accident, qui selon Kang To serait l’œuvre des indépendantistes. Depuis, il voue une haine farouche à ceux-ci et est rejeté par ses propres compatriotes qui ne comprennent pas son engagement. Au travail, il est aussi victime de brimades par ses collègues japonais en raison de sa nationalité.
Face à lui, son meilleur ami, Kimura Shunji, est un enseignant à l'école primaire. Il est le total opposé de Kang To et ne s'entend pas avec son grand frère et son père, qui, eux, aussi servent dans l'armée japonaise et n'hésitent pas à employer la violence. Il ne comprend pas pourquoi son père décrit la Corée comme un pays de sauvages, alors qu'il est tendrement attaché à sa nounou coréenne.
Enfin, Mok Dan est l’élément qui va perturber cette amitié. Elle est la fille de Dam Sari, un fervent opposant aux japonais et souhaite plus que tout retrouver le jeune garçon qui lui a sauvé la vie lorsqu'elle avait dix ans ainsi que son père.
Malheureusement (et comme dans tout bon drama), les deux hommes tombent amoureux de la jeune fille... Et les ennuis commencent...
Rarement, je n'aurais vu un drama aussi intense, surtout au niveau de son scénario. J'ai d'ailleurs été un peu perdue, au début, en ce qui concerne la mystérieuse association Kishokai. La série bascule lorsque SPOILER Lee Kang To découvre l'identité du Bridal Mask, qui n'est autre que son propre frère! Au début, il revêt le masque uniquement pour venger la mort de son frère et de sa mère, puis progressivement il se range au côté des indépendantistes. Le masque lui permet de comprendre le lourd passé de sa famille et de devenir une autre personne. De l'autre côté, Kimura Shunji, le gentil professeur, devient l'exact contraire de ce qu'il était et de ce qu'il détestait. Cette transformation est vraiment impressionnante, à faire froid dans le dos (même si certaines fois, j'ai trouvé que Park Ki Woong surjouait un peu). Lorsqu'il va jusqu'à reprendre les même traits de son frère, il bascule dans une véritable folie et obsession, qui était d'un certain point la même qui animait Lee Kang To au tout début. C'est d'ailleurs étrange ce chemin inverse qu'effectuent ces deux personnages. A la fin, Kimura Shunji est devenu, en quelque sorte, ce qu'était Lee Kang To... FIN SPOILER J'étais aussi surprise par les scènes de violence, j'ai trouvé qu'il en avait certaines qui s'éternisaient un peu trop et qui n'étaient peut-être pas nécessaire pour l'histoire.
Il y a aussi de nombreux autres personnages secondaires qui ont, eux aussi, leur importance comme la mystèrieuse Ueno Rie et son père Ueno Hideki, le directeur de l'organisation Kishokai, d'autres peut-être pas forcément nécessaire comme le Comte et sa femme qui m'ont pas mal agacé, toujours les mêmes mimiques qui se veulent comiques (et qui ne m'ont pas du tout fait rire...).
Sur la fin, j'ai un peu bloqué, j'ai trouvé que l'histoire des indépendantistes tournait un peu rond. Et le final? J'ai été déçue par le destin réservé à Kimura Shunji, SPOILER qui est vite expédié, alors que c'était un personnage pilier de l'intrigue. Pourquoi cette fin? Je m'attendais à un combat final épique entre Kang To et Shunji! Cela m'a un peu fait penser au prince Yang Myeong dans The Moon That Embraces The Sun. Par contre, je le devinais bien que le destin de nos deux amoureux allait se terminer tragiquement...Un peu déçue de ne pas avoir vraiment la fin de l'histoire, tout est un peu vite expédié, pas même un passage sur la libération (nos héros ont quand-même combattu pendant 28 épisodes pour ça!) mais  cela est peut-être une autre histoire...FIN SPOILER
Pour résumer, ce drama aborde une période trouble de l'histoire coréenne (le mouvement indépendantiste, les femmes de réconfort) avec un casting d'acteurs talentueux et prometteurs. J'ai relevé les superbes performances de Joo Won qui joue un homme à la personnalité complexe et Park Ki Woong, qui se métamorphose au fil des épisodes pour devenir un être manipulateur et froid. Certes 28 épisodes, ça fait beaucoup, il y a quelques entorses à la réalité (je pense notamment aux scènes du club ou encore les costumes portés par Mok Dan ou Ueno Rie...) et quelques lenteurs (notamment vers la fin), mais le scénario est solide bien que complexe et on se laisse emporter. Enfin, l'OST est vraiment superbe avec des instrumentaux et des chansons, avec des choeurs et Joo Won lui-même (il a été acteur dans des comédies musicales pour la petite histoire).
Il y aurait encore de nombreuses choses à dire sur ce drama, mais je vous laisse le découvrir par vous-même...
Un petit trailer
Crédits captures: Dramabeans

lundi 27 août 2012

Magnificent Century, Série turque (Pilote)

Nous allons quitter le Pays du Matin Calme pour le détroit du Bosphore et le Palais de Topkapi... 
J'ai découvert cette série en regardant Secret d'Histoire de Stéphane Bern (comme quoi, ça mène à tout...). Que cela vaut-il...?


63 épisodes (2 saisons)

L'histoire

Magnificent Century (Muhteşem Yüzyıl) retrace le destin du sultan Soliman le Magnifique au 16ème siècle à travers les intrigues de la Cour et du Harem.

Mon avis

C'est la première fois que je regardais une série turque, je ne savais pas trop à quoi m'attendre...Réalisation à l'occidentale ou plus drama?
Je n'ai regardé que le premier épisode pour me faire une idée. J'ai déjà été surprise par sa longueur: 1h40! Déjà que je trouvais les dramas coréens longs... Là, ce sont 63 épisodes! Autant dire que cela va peut-être me rebuter pour la suite...

                          

Pour la petite histoire, cette série a été l'une des plus regardées en Turquie en 2011 (une première pour un costume drama) et a reçu de nombreuses plaintes de la part des conservateurs sur la représentation des Musulmans dans la série. La chaîne le diffusant a ainsi été amené à présenter ses excuses. Mais, fait contradictoire, Magnificent Century a réveillé un regain d'intérêt pour la période Ottomane dans le pays. 
Personnellement, je l'ai vu comme un divertissement et non comme la retranscription fidèle de l'Histoire. D'ailleurs, dès les premières images, nous sommes avertis: les faits historiques et les personnages ont été romancés. De plus, même si j'ai regardé le documentaire diffusé sur France 2, je suis toujours une novice en matière d'histoire Ottomane.


J'ai trouvé à cette série une certaine ressemblance avec The Tudors, que ce soit au niveau du générique que des photos promotionnelles, mais elle est beaucoup plus soft: pas de surenchères de violence ou de scènes olé-olé... Cependant, certaines fois, elle a des accents de grand romantisme à la sauce télénovela (notamment la scène de la première rencontre entre Soliman et Roxelane (ah, que c'est romantique...trop! Les yeux dans les yeux...)). Mais, le réalisme des costumes et la beauté des décors atténuent un peu ce côté-là...

Concernant le scénario, on suit dans ce premier épisode, les destins de Soliman et de Roxelane. Soliman a 26 ans et vient d'apprendre que son père vient de mourir et qu'il doit prendre sa succession. C'est un souverain éclairé et complexe (merci Secret d'Histoire!), qui est soutenu par son ami et conseiller Ibrahim.

                                             



Cet épisode se concentre surtout sur Roxelane, une jeune fille originaire de l'Europe de l'Est, enlevée par les Tatars puis vendue comme esclave aux Ottomans. On suit son parcours au sein du Harem, un monde à part et sans pitié. Roxelane (ou Alexandra) est impulsive, intelligente (elle a compris que pour obtenir le pouvoir, elle devait se faire aimer du sultan), ambitieuse et...un peu trop hystérique ici (elle ne fait que crier, hurler...c'est la rebelle de service?).



En résumé, c'est une série agréable à regarder, notamment pour la richesse et la beauté de ses costumes , c'est une ouverture sur une autre culture (comme l'ont été pour moi les kdramas il y a quelques années...). Cependant, même si l'épisode 1 dure 1h40, tout s'enchaîne un peu trop rapidement, on survole un peu trop certains passages (j'aurais aimé que l'apprentissage des coutumes du harem soit traité avec un peu plus de profondeur)...
Par curiosité, pour voir l'évolution de personnages et parce que la fin se termine sur un rebondissement, je suis curieuse de voir la suite...

Le trailer avec sous-titres anglais, c'est par ici.





Captures: Dizifilm