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mardi 5 novembre 2013

Un dimanche au Tokyo Crazy Kawaii 2013


Me revoici, me revoilà avec mes impressions (un peu tardive...) et quelques photos du Tokyo Crazy Kawaii 2013 dont c’était la première édition en septembre dernier!
La Japan Expo ne m’ayant jamais réellement attirée, notamment parce qu’elle me semble trop axée sur la culture manga/jeux vidéos, j’ai applaudi à l’idée d’une convention dédiée à la culture japonaise mettant l’accent sur la mode, la musique et non pas uniquement sur les mangas. De plus, l’annonce de la venue d’Anna Tsuchiya a fini de me convaincre et c’est donc le 22 septembre que je me suis rendue au Parc Floral de Paris, un coin que je ne connaissais pas du tout (c’était d’ailleurs la première fois que je voyais le château de Vincennes de mes propres yeux!).
D’un premier abord, la convention semble un peu petite mais un après-midi m’a largement suffit pour profiter des stands et des concerts. Le lieu était divisé en plusieurs quartiers tokyoïtes: Shibuya, Harajaku, Akihabara et Tsukiji, plus un dernier consacré au Japon, Nippon. Ma première impression m’a rappelé la KBEE, qui elle-aussi était organisée par le pays lui-même avec le côté rencontres d’affaires en moins ici.

SHIBUYA
L’un des évènements du TCK était la “reconstitution” du Shibuya 109, célèbre grand magasin de Tokyo. J’étais particulièrement intéressée par la venue de la boutique Liz Lisa, marque que j’ai découvert par le biais de la youtubeuse et bloggeuse Kim Dao (que je vous encourage à découvrir sans tarder). Elle était d’ailleurs présente, elle est vraiment très gentille et adorable! J’ai d’ailleurs craqué sur un gilet, certes c’était assez cher, mais je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais (je n’ai malheureusement pas encore une baguette magique pour un petit voyage au Pays du Soleil Levant!). En cadeau, on m’a remis un petit jeton à insérer dans une machine pour avoir un cadeau: j’ai eu un badge, mais je serai bien incapable de lire ce qui est écrit dessus! (il faut que je me remotive pour me remettre au japonais!)
Ensuite, on retrouvait Duras (mais très très cher, encore plus que Liz Lisa!), marque assez chic, Galaxxxy 109, plutôt street urbain, Baby Shoop inspiré de la culture noire américaine urbaine, Glad News et T/L/A. Sans oublier le magazine japonais PichiLemon, qui proposait de mettre dans la peau d’une collégienne japonaise (apparemment pas pour les garçons!) et un atelier coiffure/maquillage.
AKIHABARA
On retrouvait à la vente quelques goodies dédiés à une chanteuse Vocaloid (c’est-à-dire virtuelle), j’ai vu un extrait du concert avec un hologramme sur scène. Soi-disant, c’est une nouvelle technologie fantastique, ça casse pas trois pattes à un canard, parce qu’il fallait bien se mettre en face pour voir…

HARAJUKU
Lieu des looks les plus colorés avec notamment la présence de Kimura U et de sa marque Kokokim aux couleurs rose bonbon et pastel; des Black Diamonds, un groupe de gyaru qui se lance dans la musique; Chocomo, une artiste qui dessine en “live” ou encore Julie Watai, photographe… Il y avait aussi un stand étrange, sorte de temple dédié à la mode, je ne suis pas sure d’avoir compris le sens artistique de cette œuvre…
Je ne me suis pas trop attardée, n’étant pas spécialement attirée par ces styles, mais j’avoue que certains avaient vraiment travaillé sur l’esthétisme de leur tenue avec des accessoires originaux.

TSUKUJI (zone de restauration)
Je ne m’y suis pas trop attardée ayant préparé mon casse-croute, mais à ce qu’il parait, c’était plutôt cher.

NIPPON
Partie consacrée à l’artisanat japonais, où il y avait de belles choses, comme des accessoires pour faire les chignons assortis au kimono/yukata.

EXTERIEUR
Sur la scène principale, j’ai découvert pour la première fois le concours de cosplay. Je connaissais de nom, mais je n’y avais jamais assisté. Les costumes étaient assez réussis dans l’ensemble, mais si certaines performances m’ont semblé un peu faibles, je me suis bien amusée! Bon, la quasi-totalité des personnages présentés m’étaient totalement inconnu (sauf Zelda!).
 

Et enfin, les concerts!
J’ai un peu hésité à aller le samedi, parce qu’il y avait Moumoon, mais finalement, je me suis décidée pour le dimanche et pour la présence d’Anna Tsuchiya ce jour-là. Quelques heures avant, un groupe que je ne connaissais pas du tout, Spyair, était programmé et après avoir visionné quelques clips, je me suis dit pourquoi pas?
Spyair est  un groupe de j-rock et j’ai même pu assisté aux répétitions. De nombreuses (et –x!) fans étaient agglutinés sur le côté gauche de la scène et finalement, je me suis trouvée une petite place juste devant la scène mais quand-même assez loin. Mais l’important, c’était la musique, un avant-gout de ce qui nous attendait. Ce fut un concert épique avec Ike, le chanteur, qui s’est jeté dans la fosse (heureusement, j’étais plus sur le côté, mais devant les baffles, moins rigolo pour les oreilles). Ike, tout sourire, dégage une énergie, un peps, tout comme Uz, Momiken et Kenta. Bref, une belle découverte, qui s’est conclu par l’achat de l’album. J’avais droit à un ticket pour participer à une séance de dédicace, mais comme je suis assez timide et que je ne savais pas quoi leur dire, j’ai préféré laisser tomber.

Et enfin Anna, que nous avons pu d’abord apercevoir aux répétitions, est arrivée sur scènes dans une belle robe toute simple. Pleine d’énergie et tout sourire, elle nous a interprété ses grands tubes. Et c’est évidement à ce moment que les batterie de mon appareil photo et de mon portable ont lâché, donc je n’ai que très peu de photos! Je me suis surprise à sautiller, à chanter, bref c’était vraiment trop court et c’est avec regret que j’ai quitté le Parc Floral. Ce fut une très belle journée, certes pas très ensoleillé, mais mémorable et j’espère que le Tokyo Crazy Kawaii reviendra l’année prochaine avec, je l’espère, plus de stands!
 En résumé, le TCK 2013, c’est:


 En +:
- Des performances d’artistes japonais réputés et un tarif correct (18€ la journée) pour deux concerts
- Liz Lisa!
- Des stands sur la mode japonaise

En – :
- Pas assez de stands
- Trop d’activités payantes, alors qu’on a déjà payé un droit d’entrée
- La sono aux concert était un peu médiocre…
- Peut-être pas assez de choses sur la culture japonaise (langue, etc...)


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